Minéka : entrepreneure Zéro Déchet de juillet

Portait de Johanne, micro en main lors d'une conférence

La majorité des déchets en France est générée par le secteur de la construction (247 millions de tonnes en 2016 contre 31 millions de tonnes pour les déchets ménagers !). Pourtant, en rédigeant son mémoire professionnel d’Habilitation à la Maîtrise d’Oeuvre en son Nom Propre lors de la finalisation de sa formation d’architecte, Joanne a identifié que de nombreux professionnels de la construction ont à cœur de travailler avec des matériaux de réemploi.
Cependant, travailler avec ce type de matériaux est plutôt complexe car il faut estimer leur potentiel de réemploi tout en étant vigilant quant aux déchets dangereux qui nécessitent une gestion spécifique.

En septembre 2016, Elle fonde un projet dont l’objectif est de sauver des matériaux de construction de la benne à ordures, pour pouvoir les réemployer.

Deux mois plus tard, l’association Minéka voit le jour avec l’aide et le soutien d’autres architectes. Leur souhait est de faire émerger la pratique du réemploi des matériaux et de proposer des pratiques de construction alternatives, afin de préserver les ressources naturelles et les matières premières.

Collecte de matériaux voués à être jetés              Aire de jeux faite de matériaux récupérés

Ainsi, Minéka collecte, reconditionne, stocke et redistribue à prix solidaire des matériaux voués à être jetés. Le projet est en construction et son bureau est situé à Bricologis à vaulx-en-Velin.

Au-delà de lutter contre la production de déchets dans le BTP, Joanne montre qu’il est possible avec une telle initiative de créer de l’emploi, de développer la créativité et de favoriser l’artisanat. Le regroupement de professionnels de la construction au sein de l’association est un atout indéniable puisqu’ils ont les compétences pour identifier le potentiel de réemploi des matériaux.

Actuellement dans une phase de développement, Minéka attise la curiosité et est souvent sollicitée par des entreprises du bâtiment et des professionnels de la construction qui souhaitent participer au projet en donnant des matériaux. Ils ont pu, par exemple, récupérer des matériaux sur un chantier de logements à Confluence. Sur les deux collectes réalisées, Minéka a récolté 4 tonnes de matériaux dont 3 tonnes qui ont déjà été redistribuées.

Minéka est l’une des seules associations sur la métropole de Lyon à proposer cette activité.

Vous pouvez suivre Joanne sur Facebook, entreprises ou bricoleurs, ses actualités vous attendent !

Abracada’vrac : entrepreneure Zéro déchet de juin

Et l’entrepreneure zéro déchet du mois de juin est : Jeanne, la créatrice d’Abracada’Vrac.

Portrait de Jeanne

Qui est Jeanne ?

Jeanne a commencé ses études en prépa littéraire spé philo. Puis, à la fin de sa licence de droit, elle a pris plusieurs semaines de calme pour réfléchir à ce qu’elle allait faire ensuite. Elle voulait prendre la bonne route, sentir qu’elle ne passait pas seulement ses journées à gagner sa croûte, mais aussi à faire quelque chose qui soit vraiment utile pour les autres.

C’est pendant cette période d’introspection qu’elle a vécu une énorme prise de conscience devant sa poubelle: en rentrant des courses, elle s’est rendue compte que rien qu’en rangeant ses achats dans le frigo, elle venait de remplir sa poubelle d’emballages. Elle s’est imaginée ce que cela devait représenter comme volume quotidien de déchets à l’échelle de la planète, et ça lui a paru vertigineux. Elle est allée sur internet pour trouver l’épicerie 100% vrac la plus proche de chez elle et… elle s’est rendue compte que ça n’existait pas en France!!! C’était en juin 2014, l’épicerie « La Recharge » allait ouvrir un mois plus tard à Bordeaux. Elle a décidé d’ouvrir une épicerie en vrac à Lyon, et ce projet riche d’expériences et de rencontres a duré deux ans mais ne s’est pas concrétisé, car au fond elle n’était pas faite pour la vie commerçante. Son vrai rêve, c’est de partir à la campagne construire une ferme auto-suffisante en énergie et ressources, pour pratiquer le maraîchage en permaculture. Après son mariage, le 24 juin, elle partira avec son époux faire du woofing dans toute la France pour apprendre le métier et rencontrer des paysans de toutes les régions!

Bref, le projet d’épicerie, qui s’appelait déjà Abracada’Vrac, s’est transformé en blog du même nom, pour aider les autres à réduire leurs déchets. Elle qui aime beaucoup écrire et réfléchir, elle a été comblée par ce travail qui lui a permis de partager ses astuces et réflexions avec un grand nombre de personnes, et même de se faire de nouveaux amis, qui l’ont contactée via le blog ! Ce point de contact avec un grand nombre de personnes en transition vers le zéro déchet lui a également permis de se rendre compte que nous avons tous la même problématique lorsque nous voulons faire les courses en vrac : très souvent, nous ne savons pas où aller pour trouver certains produits sans emballage. C’est comme ça que lui est progressivement venue l’idée du localisateur de vrac qu’est Abracada’Vrac aujourd’hui.

aperçu du site internet

Localisateur de vrac

Abracada’Vrac est donc un localisateur de vrac permettant aux utilisateurs d’écrire le nom d’un produit qu’ils cherchent pour obtenir la liste des boutiques dans leur ville qui vendent ce produit en vrac.

L’idée : moins de déchets pour les consommateurs et plus de clients pour les commerçants engagés dans ce mode de vente.

D’autre part, les commerçants auront accès aux statistiques de recherches, ce qui leur permettra de rajouter dans leur magasin les produits recherchés par les consommateurs : ainsi, Abracada’Vrac a aussi pour but de contribuer à l’élargissement des gammes vrac proposées dans les magasins.

Pour faire un beau site qui soit agréable à utiliser pour tout le monde et durable dans le temps, elle a décidé de créer un véritable modèle économique autour de ce projet, qui est une entreprise depuis fin 2016 : le site est gratuit pour les utilisateurs et payant pour les commerçants car il s’apparente pour eux à un service de publicité en augmentant leur visibilité et en augmentant leurs clientèle. Pour référencer leurs produits, les commerçants paient un abonnement s’élevant à 150 euros HT/an, ce qui correspond à peu près à leur facture de téléphone fixe mais leur rapporte beaucoup plus ^^

Après un an de travail acharné avec des développeurs et une designeuse, des dizaines d’heures de démarchage, Abracada’Vrac est lancé à Lyon ce mois de juin !! Avec déjà 600 utilisateurs lyonnais et une quinzaine de boutique pour l’instant.

Le prochain lancement aura lieu à Paris, fin octobre. Le but est qu’Abracada’Vrac puisse être utilisé partout en France, en Suisse et en Belgique d’ici fin 2018.

Pour l’instant, Abracada’Vrac n’est pas une appli, mais un site web disponible sur ordinateur et sur téléphone. Tout est fait pour que l’utilisation sur téléphone soit identique à l’expérience que l’on peut avoir sur une appli, à cela près qu’il faut internet pour qu’elle fonctionne. On peut même installer une icône de raccourci sur son téléphone!

Voici l’adresse du site: www.abracada-vrac.com  

Plus il y a d’inscrits et plus vite les commerçants rejoindront le mouvement, alors Jeanne compte sur la motivation des Lyonnais!!

Vertuose : entrepreneur Zéro déchet de mai

L’entrepreneur zéro déchet mis à l’honneur pour ce mois de mai est : Guillaume, président-fondateur de VERTUOSE.

Guillaume, de vertuose

Vertuose

Vertuose est une jeune start-up lyonnaise qui agit pour sensibiliser les entreprises, les collecteurs et les individus aux gestes de la transition écologique et de l’économie circulaire.

En France, 30 millions de produits électriques et électroniques dorment dans nos chaumières. L’ambition de Vertuose est de récupérer ces objets, de les réparer si besoin pour être réutilisés par d’autres et leur donner ainsi une deuxième vie.

Le processus se fait en trois temps :

  1. La collecte de produits, les entreprises étant les sources d’approvisionnement clés.
  2. Le tri & la réparation auprès leurs partenaires. Ressourceries, recycleries et ateliers de réparations trient, réparent voire remettent sous garantie ces objets pour les revendre d’occasion dans leurs propres magasins.
  3. Vente via le site Internet qui permet aux partenaires de proposer leurs produits en ligne.

Ce projet répond au triptyque du développement durable :

  • Écologique : en évitant la surconsommation de matières premières et en favorisant ainsi l’économie circulaire. Renforcement de la filière de recyclage en évitant le stockage en déchèterie sauvage et en favorisant ainsi la traçabilité.
  • Social : les entreprises sont majoritairement des entreprises de réinsertion ; donateurs et acheteurs peuvent échanger sur la nouvelle vie d’un produit.
  • Économique : en redonnant du pouvoir d’achat au consommateur.

Vertuose met aussi en avant la consommation locale, en effet, même un acteur passant par le site internet est redirigé automatiquement dans les magasins de sa région.

 

Logo de vertuose, un croisement de gouttes jaune et bleue donnant du vert

 

 

Site internet :

CleanCup©, distributeur de boissons zéro déchet

Qui dit zéro déchet dit aussi zéro gobelet jetable. Aujourd’hui il y a une alternative écologique aux distributeurs automatiques : c’est CleanCup©, un distributeur-récupérateur de gobelets réutilisables qui fonctionne aussi comme une fontaine à eau. Le produit est le premier né de la société CED’IN, dirigée par Eléonore Blondeau.

La créatrice

Originaire de Toulouse, avec un parcours en Management et Gestion, Eléonore intègre en 2013 l’EM Lyon Business School, où elle est également responsable pendant 2 ans de l’association de développement durable de l’École, Planet&Co. Dès son arrivée, elle remarque à côté de la fontaine à eau principale de la cafétéria un énorme “ chapiteau ” de gobelets : “ Il y avait toutes les poubelles autour qui débordaient de gobelets pendant que sur la fontaine il n’y avait pas de distributeur, juste des gobelets entassés : c’était mal fait, ça sautait aux yeux. Dès qu’il n’y avait plus de gobelets, les gens en demandaient à la cafeteria : après avoir bu une gorgée, la même personne revenait 5 minutes plus tard pour reprendre un gobelet … et ainsi de suite ”. En examinant plus en détail ce phénomène, Eléonore se rend compte de l’impact que la problématique des gobelets jetables a sur l’école, pas seulement du point de vue écologique mais aussi au niveau économique : “ C’est plusieurs milliers d’euros, dizaines de milliers d’euros même dépensés tous les ans par l’École à cause des gobelets ”. D’ici à flairer un potentiel marché il n’y a qu’un pas. Puisque Eléonore est engagée à 100% dans son association, elle n’a pas le temps de développer le projet mais l’idée lui reste toujours en tête …

CleanCup©

Un constat

Après avoir obtenu son diplôme en septembre 2015, au lieu d’aller travailler dans le tourisme et le développement durable au Costa Rica ou à Shanghai, Eléonore choisit de rester à Lyon et commencer à développer le concept de CleanCup©. En quoi cela consiste exactement ? “ CleanCup© est une solution zéro gobelet jetable. Le cœur de métier n’est pas la fontaine à eau mais les verres réutilisables : notre but est d’éradiquer l’usage des gobelets jetables. En plus de ça, on sert de l’eau ”. Son fonctionnement est très simple. D’abord, il faut payer 1€ de caution dans la machine, ensuite on récupère un verre propre et vide et à ce moment on peut choisir de boire de l’eau ou une autre boisson, comme du thé ou du café. On peut prendre de l’eau directement depuis la machine, ou tout simplement récupérer  son verre pour se servir ailleurs. Une fois rafraichi, on réinsère son verre sale dans CleanCup© et on récupère la caution versée, pendant que la machine lave sur place le verre pour le préparer à sa future utilisation.

Les débuts du projet

Au départ Eléonore avait toutes les fonctions de CleanCup© en tête mais, en n’étant pas ingénieure, elle avait prévu de sous-traiter le développement du produit : “ Même si j’étais diplômée d’une école de commerce, j’avais choisi le développement durable donc il a fallu que je comprenne comment créer une entreprise et surtout comment développer un produit industriel ”. En 2016 elle participe à de nombreux concours pour gagner en visibilité, lever des fonds  mais aussi pour se faire challenger sur le projet. Au total, elle gagne 11 concours, dont “ 100 projets pour le climat ”, une initiative du Ministère de l’Environnement. Eléonore participe également à “ Lyon Startup ”, un programme de 4 mois qui propose un accompagnement gratuit à 5 entrepreneurs et aussi un concours de pitch mensuel. Au cours de cette expérience Eléonore fait la connaissance de Lionel, qui porte un projet de lave-vaisselle écologique, et ils s’entendent tout de suite très bien : “ Il est designer industriel, avec des compétences en mécanique, et il avait déjà réfléchi à des solutions de lavage. En plus on avait un intérêt commun vers l’écologie, donc on était très complémentaires ”. Eléonore lui explique son projet et Lionel commence à travailler à la conception, au design et à la mécanique de CleanCup©. En septembre 2016 ils créent la société CED’IN. Et c’est dans la capitale des Gaules qu’ils décident de s’installer : “ J’ai voulu rester à Lyon parce que c’est un vrai bassin industriel, notamment en mécanique et en plasturgie qui sont les deux corps de métier dont on a besoin pour notre produit. En plus je trouve qu’en termes d’entreprenariat, d’innovation et de sensibilité écologique c’est vraiment le meilleur terreau : il y a toutes les ressources industrielles et humaines nécessaires, il y a plein d’initiatives… Il manque un peu de volonté de la part de la Métropole parce que malheureusement ce n’est pas sa dynamique principale, en tout cas je pense que ça va changer ”. À ce jour l’équipe de CED’IN se compose de 6 personnes : 2 ingénieurs en électronique et systèmes embarqués, un ingénieur en mécanique, Lionel (design industriel et mécanique), une responsable communication… et Eléonore, qui s’occupe de tout ce qui n’est pas directement en lien avec le produit : développement commercial, communication, financements, partenariats…

Le design

Pendant plus de 3 mois, Eléonore et Lionel travaillent au design du produit avec un cabinet d’innovation et de design de Lyon, Dynergie : “ Comme on vient inscrire un nouvel usage dans l’entreprise, on voulait que ça puisse être compréhensible via le design du produit tout en évitant l’aspect de gros cube carré. Jusqu’à présent la machine fait 60 x 60 x 2m : même si ça prend un peu de place en hauteur au final c’est la largeur qui compte, parce que l’espace dans l’entreprise coute très cher ”. Il y aussi un autre facteur à ne pas sous-estimer : “ On s’est rendu compte que le marché de la distribution automatique et de la fontaine à eau est en pleine explosion, parce qu’en fait c’est à la machine à café que toutes les négociations d’entreprise ont lieu : comme c’est un moment très important, maintenant on parle plutôt d’un ‘ espace détente ’ où l’on invite les gens à se poser, puisque c’est là que tout va se négocier. Donc on a vraiment beaucoup travaillé sur le design pour que ça rende l’espace agréable et confortable ”. Une machine au design ergonomique mais aussi à l’avant-garde sur le profil technologique : “ Comme CleanCup© est monitorée à distance, on peut savoir en temps réel combien de verres sont propres, sales, en lavage, s’il y a une alerte panne etc. comme ça on peut intervenir ultra rapidement, et même des fois sans se déplacer ”. Le 9 mars le prototype est enfin dévoilé lors de la Biennale Art et Design de St. Etienne, où il reçoit un très bon accueil : CleanCup© remporte le premier prix du Design Tech Booster. La semaine suivante le produit est présenté à la Foire de Lyon, où il a pu être testé par Gerard Collomb en personne. Un autre utilisateur d’exception est Nicolas Hulot, qui compte parmi les intervenants de la Semaine du Développement Durable organisée par la Toulouse Business School. Eléonore profite de cette occasion pour lui faire tester le prototype : “ Il s’est senti tout de suite à l’aise avec le produit, il l’a trouvé beau, il avait envie de s’en servir ». Le journaliste a même proposé des petites modifications : “ Il nous a suggéré qu’on ne sert pas de l’eau… mais de la bière ! ”.

L’envole

Maintenant CleanCup© est en phase de commercialisation active : “ C’est une solution en location qui coute entre 250 et 290 euro par mois par machine, maintenance incluse ”. L’idée est de vendre les plus de machines possibles dans les deux prochains mois pour avoir les prochains financements : “ Notre objectif est de vendre un maximum de produit pour installer le 40 premiers machines à la fin de l’année ”. Le moment actuel semble favorable à la mise en place d’une solution zéro gobelets jetables : la loi de transition énergétique pour la croissance verte interdit la vente des gobelets jetables en plastique à partir du 1er janvier 2020. Et CleanCup© s’insère tout à fait dans cette dynamique.

En tout cas on souhaite très bonne chance à Eléonore pour que sa solution zéro gobelet jetable puisse rencontrer un succès encore plus grand !

Coup de projecteur sur Bulko.

Aujourd’hui, nous sommes heureux et fiers de vous présenter les entrepreneurs Zéro Déchet du mois de mars, Margot DELAIR & Nicolas DOREL, fondateurs de Bulko.

Bulko

Le concept :

Magasin éco-responsable de produits en vrac à Lyon, Bulko souhaite faciliter l’accès au mode de vie zéro déchet en proposant un large choix de produits vendus sans emballages jetables (allant des produits frais aux produits secs en passant par les cosmétiques, les produits d’entretien, le vin, les condiments, etc).

Pas de sacs, même en papier, sur place, le principe est d’apporter ses propres bocaux, sacs à vrac, bouteilles… Cependant, aucun problème si vous n’en avez pas, il y en aura sur place : les bouteilles par exemple fonctionneront à la consigne, des sacs en tissu seront mis en vente, des bocaux seront mis à disposition.

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C’est Margot qui nous a accueillis, le sourire aux lèvres et dans les derniers travaux. A 25 ans et diplômée en psychologie, elle décide de créer Bulko avec son compagnon, Nicolas, 26 ans ancien brancardier.

L’histoire commence en visionnant le film Demain, réalisé par Cyril Dion et Mélanie Laurent, et en lisant le livre de Béa Johnson, c’est à partir de là qu’il y a eu un déclic pour consommer différemment. En pratiquant chez eux le zéro déchet, ce couple s’est vite rendu compte de la difficulté de faire toutes leurs courses dans cette démarche éco-responsable.

Par quoi as-tu commencé ?

J’ai d’abord commencé le zéro déchet dans ma salle de bain, ce qui s’est avéré assez facile dans cette pièce, l’a été un peu moins dans la cuisine. Tout trouver dans un même endroit n’est pas possible, il faut faire plusieurs magasins dans tout Lyon, ce qui demande du temps et pas mal d’organisation. »

Quand avez-vous pris la décision de créer Bulko ?

Nicolas avait déjà l’idée entrepreneuriat, j’ai eu l’idée du zéro déchet, c’est en combinant cela que Bulko est né. L’idée germe en 2016, et voilà que Bulko apparaît et va ouvrir ses portes fin mars 2017.

Pour l’anecdote, qui dit travaux dit cartons, Nicolas et Margot, face à ce problème décident de ne pas les jeter mais de les donner sur Recupe.net. Et leur démarche est constante et globale, comme le préconise les principes du développement durable : leur électricité par exemple, est 100% issue de l’énergie renouvelable et favoriser  l’insertion professionnelle fait aussi parti de leur joli projet.

Quels sont les avantages de venir dans une boutique 100% vrac ?

Le but premier est de réduire les déchets, donc un très bon point pour le côté environnemental mais également pour la santé. En effet, ce sont des aliments de saison, variés, bio quand cela est possible et locaux pour la majorité. On évite les pesticides, le bisphénol A et autres matières cancérigènes présentes dans les emballages et produits industriels. Cela favorise également l’économie locale, on soutient les producteurs Rhônalpiens et on peut par exemple payer avec notre monnaie locale, la gonette ! De plus, qui dit pas d’emballage et pas d’intermédiaires veut dire baisse des prix.

Les événements :

Bulko proposera aussi des ateliers sur divers thèmes afin d’approfondir la réflexion sur un mode de vie plus heureux et plus responsable. Des intervenants extérieurs viendront régulièrement, le but étant de sensibiliser au maximum à l’écologie, au zéro déchet…. Des ateliers récup, DIY, bien-être sont également prévus.

On souhaite donc une très longue vie à Bulko.

Vous pouvez les suivre par ici :

https://www.facebook.com/bulkolyon/

Adresse : 3 quai Jean Moulin dans le 1er arrondissement lyonnais.