Retrouvez ici toutes les informations dont vous pourriez avoir besoin pour réduire vos déchets.
1. Votre commerce apparaîtra dans notre prochaine info-lettre (le 20 du mois une fois notre visite effectuée), ainsi que sur nos réseaux Facebook, Twitter, Instagram, Linkedin mais pas que !
2. Vous apparaissez aussi sur la cartographie virtuelle nationale.
Ce réseau vous identifie comme commerce impliqué dans la réduction des déchets et vous permet d’être aider pour les réduire toujours davantage.
Voici une liste des avantages apportés par l’évitement des déchets à la source :
- économique : une baisse du coût de traitement des déchets,
un seul coût d’achalandage initial lorsqu’on passe au durable et plus besoin de renouveler la flotte sans cesse. Il existe même des aides à l’investissement pour mettre en place la consigne par exemple (cf. rubrique aide et subventions plus bas),
- logistique : réduire ses déchets c’est moins de stockage de poubelles, moins de gestion des déchets. Avec MCZD, vous êtes informé·es des avancées législatives qui vous concernent notamment les obligations et les interdictions liées à la loi Anti-Gaspillage et Économie Circulaire,
- écologique : sur la Métropole de Lyon, on observe que dans les 387 kg/hab/an d’ordures ménagères résiduelles, les emballages représentent 70kg/hab/an,
- sanitaire : en prenant un emballage réutilisable, on évite que le produit soit détérioré (par ex. barquette plastique congelée ou gobelet plastique chauffé), de plus grâce à la loi Anti-Gaspillage et Économie Circulaire le commerce n’est plus tenu responsable s’il affiche les consignes de lavage et d’utilisation des contenants réutilisables en magasin (n’hésitez pas à nous demander une affiche type),
- communicationnel : c’est un gain de visibilité auprès de la clientèle via le référencement dans une cartographie virtuelle nationale et nos réseaux. Ce réseau peut vous permettre de fidéliser des consommateur·rices qui vous choisissent pour vos efforts environnementaux.
Et tout ça sans frais pour les commerces !!
Cependant, si vous souhaitez nous soutenir, vous pouvez adhérer à l’association (20€ pour les professionnels·lles).
- Pour aider votre clientèle à passer à la vente sans emballage, vous devez afficher en boutique les règles d’usage et de nettoyage des contenants en utilisant le modèle ci-dessous ou en créant la vôtre.
2. Vous pouvez mettre en place une ristourne ou une carte de fidélité pour la clientèle qui apporte ses propres contenants en mettant une affiche en boutique et sur vos réseaux.
3. Vous pouvez aussi sensibiliser votre clientèle en indiquant le nombre d’emballages (papier kraft, boîtes, couverts, gobelets, sacs…) distribués sur une journée et votre intention de les réduire.
Actuellement les subventions en cours sont :
- Générales :
- L’ ADEME finance aussi des études sur l’écoconception des produits et des services pour tous les secteurs d’activités et particulièrement les acteurs de la mode durable, du numérique (y compris utilisateurs de produits et services), et de l’alimentaire (porteurs de marques, de labels, coopératives…), pour vous permettre de vous engager dans une démarche d’amélioration de la performance environnementale de vos produits (écoconception), d’identifier les leviers d’action permettant d’être plus performant d’un point de vue environnemental et économique, puis de les mettre en œuvre afin de quantifier les bénéfices obtenus et les valoriser auprès de vos clients ici.
- A la suite de la réalisation de ces diagnostic écoconception, l’ADEME propose de financer les investissements d’écoconception pour améliorer la performance environnementale, pour permettre la production et la commercialisation d’un nouveau produit ou service écoconçu ici.
- L’ADEME propose une aide aux TPE et PME situées en zone rurale ou péri-urbaine (commune de moins de 20 000 habitants) et exerçant une activité de restauration et/ou d’hébergement touristique pour la réalisation d’un diagnostic environnemental gratuit et de financements d’investissements et/ou d’études ici. Vous pourrez ainsi bénéficier d’un accompagnement sur la mise en place d’un modèle de restauration durable, sur l’évolution de vos approvisionnements et de vos menus, sur la lutte contre le gaspillage alimentaire, sur la prévention des déchets non alimentaires liés à votre activité…
- L’ADEME propose de financer des études associées à une démarche ou un projet d’économie de la fonctionnalité auprès d’entreprises de toutes tailles souhaitant développer un service innovant aux particuliers qui constitue une alternative à la simple fourniture d’un produit ici. Des études de diagnostic et d’accompagnement de projets peuvent ainsi être financées grâce à cette subvention.
- La région Auvergne Rhône-Alpes propose quant à elle une aide au développement des commerces de proximité, avec pour objectif d’aider les petites entreprises du commerce ou de l’artisanat de proximité à s’installer ou se développer dans un point de vente accessible au public, uniquement pour les communes de moins de 2 000 habitants ou dans les QPV ici. Les investissements matériels et les investissements d’économie d’énergie notamment sont des dépenses éligibles à l’octroi de cette subvention.
- Pour mettre en valeur vos produits créés, fabriqués ou transformés sur le territoire lyonnais, vous pouvez candidater au label Fabriqué à Lyon de la Ville de Lyon.
- Si vous êtes à Lyon et que votre entreprise, commerce, artisanat répond concrètement aux enjeux de la transition écologique et sociale à travers une offre de consommation responsable, vous pouvez aussi demandé le label Lyon Ville Équitable et Durable.
2. Thématiques :
*Consigne :
- Aide pour le réemploi, la réduction et la substitution des emballages et contenants dont les plastiques à usage unique. Cette aide valable jusqu’au 31 décembre 2023 permet notamment de financer des études ainsi que l’expérimentation du passage à la consigne ici.
*Bio-déchets et compost
- Études préalables aux investissements pour la gestion des biodéchets notamment celles pour le compostage autonome en établissement et les installations de traitement et de valorisation ici.
Cette liste ne peut être exhaustive, nous vous conseillons donc de regarder l’ensemble des aides référencées sur le site de l’ADEME.
Avec la loi Anti-Gaspillage et Économie Circulaire, la responsabilité des producteurs de déchets est élargie.
Cela signifie donc le transfert de la responsabilité, et donc des coûts, de la gestion des déchets aux producteur·ices. Il s’agit d’une application du principe pollueur-payeur. En plus des articles déjà concernés, la loi Anti-Gaspillage et économie Circulaire (AGEC) a enrichie la liste des produits pris en compte : emballages professionnels, articles de sport et de loisir, articles de bricolage et de jardin, huiles minérales ou synthétiques, produits du tabac, textiles sanitaires à usage unique etc.
Les fournisseur·ses doivent donc : soit prendre en charge la fin de vie des emballages via des consignes ou des retours pour une économie circulaire vertueuse, soit ajouté un coût de gestion des déchets inclus dans le coût du produit via le financement d’éco-organismes qui promeuvent le recyclage et non la réduction des déchets…
Rappel : le logo « le point vert » ne veut pas dire que le déchet est recyclable. Il signale que l’entreprise paye une contribution à l’éco-organisme*
spécialisé dans les emballages, souvent
CITEO (anciennement Eco-Emballages).
L’autre logo que vous croisez souvent aussi, « le ruban de Möbius », signifie que le produit est potentiellement recyclable mais, rien ne garantit que les centres de tri auront l’équipement pour les trier.
Le guide « Nourrir – vers une restauration sans plastique » de M. et Mme Recyclage reprend de façon très précise et détaillé toutes les informations à connaître. N’hésitez pas à y jeter un œil en piochant dans les thématiques qui vous concernent.
Vous pouvez retrouver la synthèse de Zero Waste France sur les interdictions de produits jetables déjà en vigueur ou prévues dans les prochaines années ici.
Le guide « Nourrir – vers une restauration sans plastique » de M. et Mme Recyclage reprend de façon très précise et détaillé toutes les informations à connaître. N’hésitez pas à y jeter un œil en piochant dans les thématiques qui vous concernent
En 2019, seul 51 % des Français triaient leurs déchets et tout le monde n’a pas accès à une solution de tri à proximité (par ex. pas de poubelles de tri dans la rue pour la vente à emporter).
En France seul 27 % des déchets ménagers sont recyclés.
En préambule, un rappel : ce logo « Le point vert » ne veut pas dire que le déchet est recyclable. Il signale que l’entreprise paye une contribution à l’éco-organisme* spécialisé dans les emballages, souvent CITEO (anciennement Eco-Emballages).
Cet autre logo que vous croisez souvent aussi, « le ruban de Möbius », signifie que le produit est potentiellement recyclable mais, rien ne garantit que les centres de tri auront l’équipement pour le faire.
/!\ Depuis le 1er janvier 2022, il est interdit de détruire les invendus non-alimentaires neufs (textile, équipement électrique et électronique, livre, hygiène et puériculture) et depuis le 1er janvier 2023 les règles de collecte de tri sont élargies sur tout le territoire national (comme à Lyon depuis le 01er janvier 2020).
Voici un bref récapitulatif du recyclage par matière :
- Plastique :
Seuls 9 % des plastiques produits entre 1950 et 2015 ont été recyclés ! 78 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année, seulement 2% sont recyclés en circuit fermé (soit pour refaire exactement le même produit sans apport de nouvelles matières premières) et 8% décyclés (transformés en y injectant de nouvelles matières premières). Les 90 % autres sont perdus dans la nature. En effet, seuls les plastiques numérotés 1 ou 2 peuvent théoriquement être recyclés alors que pour ceux de 3 à 7 c’est impossible (cf numéro indiqué au dos de vos emballages).
Quand on voit un produit avec la mention « recyclé », cela signifie en réalité que l’on a forcément du y ajouter des matières premières afin que le plastique soit d’assez bonne qualité pour être utilisé à nouveau. Une fois recyclée la matière première ne peut plus l’être, il faut systématiquement en rajouter. C’est donc de la matière et de l’énergie perdues.
Les plastiques PET, eux, sont composés au maximum de 25% de matières recyclées, on réinjecte donc entre 75% et 93% de matières premières.
Idem pour les mentions bio-plastiques, bio-sourcés et compostables qui restent trop flous et qu’il vaut mieux éviter pour réduire les confusions.
- Verre :
Le verre n’est recyclable qu’a hauteur de 70%, il faut donc 30% de matières neuves pour obtenir la qualité souhaitée pour refaire une bouteille. En outre, le nettoyage d’une bouteille en verre consignée émet 80% de gaz à effet de serres en moins que son recyclage et utilise 50% d’eau en moins.
- Papier :
Il est dit recyclé dès qu’il est composé de 50% de matières recyclées. Les serviettes en papier compostables le sont à condition d’être les moins blanchies, colorées et épaisses possibles et encore faut-il avoir un lieu où composter! Si elles se dégradent bien quand on les étale entre deux couches de biodéchets, de gros paquets de boules de serviettes créent des zones non-respirantes et empêchent le processus. Cela peut même être contre-productif et polluer si elles créent des zones où l’oxygène ne circule plus. Il est donc préférable de toujours demander avant d’en donner une et de privilégier le durable avec des serviettes lavables en tissus.
De plus, les déchets ne sont pas toujours traités localement. On estime que 10 % des déchets délocalisés dans le monde viennent de nos poubelles.
Il en est de même pour les emballages dits « compostables » qui en réalité doivent être traités dans des composteurs industriels à action mécanique et chauffés auxquels les consommateur·rices n’ont pas accès.
- Je peux contacter les managers de centre-ville de mon territoire pour me renseigner sur les différents actions prévues avec les commerces des alentours pour réduire les déchets. N’hésitez pas à contacter MCZD pour obtenir leurs coordonnées.
- Je peux consulter le guide de sensibilisation aux emballages alimentaires de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat ou la Chambre de Commerce et d’Industrie de mon territoire pour me renseigner sur les différents actions prévues avec les commerces pour réduire les déchets. N’hésitez pas à contacter MCZD pour obtenir leurs coordonnées.
- Je peux consulter le site de l’Observatoire des déchets en Aura pour trouver les solutions adaptées pour votre commerce : sindra.
- Je peux contacter l’association Contact et Impact Écologique pour les fast-foods ou Écotable pour le secteur de la restauration qui proposent des diagnostics, des accompagnements globaux et des outils pour la transition écologique.
- Je peux veiller à éteindre la vitrine de mon commerce la nuit et ainsi réduire la pollution lumineuse et la consommation d’énergie liées aux éclairages nocturnes (vitrines, enseignes…) et à l’installation des écrans vidéo publicitaires dans les vitrines des commerces. Si cela et le cas, je peux rejoindre le mouvement chauve-souris du collectif Plein la Vue (en les contactant par mail) pour adhérer à leur charte, être référencé avec un macaron et être inscrit sur leur cartographie.
- Je peux devenir l’un des lieux de dépôt du guide Objectif Zéro Déchet Lyon.
- Je peux m’inscrire à l’info-lettre des professionels et adhérer à Zéro Déchet Lyon pour soutenir nos actions.
- Je peux étendre mon engagement à tous les aspects de mon commerce (réduction de la publicité en faisant respecter par mon distributeur·ice les « stop pub » sur les boîtes aux lettres, utilisation de produits de nettoyage moins polluants, choix d’une banque éthique, favoriser les achats locaux en acceptant la monnaie locale, mise en place d’une boîte à dons ou d’un frigo solidaire, souscription d’une énergie verte, …)
- Je peux contacter le pôle Mon Commerce Zéro Déchet pour témoigner de mes actions et proposer mon aide pour soutenir les autres commerces voisins qui se lancent dans la réduction des déchets.
- Il existe plusieurs solutions pour réduire les déchets de livraison, la première étant de privilégier la livraison locale en mode doux via l’investissement dans des vélos cargos ou via une structure de livraison utilisant ces modes de transports comme Fends la bise, le Castor. Pour sensibiliser les équipes, je peux contacter La maison du Vélo.
- Je peux aussi opter pour des emballages durables comme les furoshikis (qui en plus de remplacer le papier cadeau permettra aussi de caler les objets lors de la livraison) dans des colis réutilisables notamment Opopop qui produit des emballages réutilisables et consignés faits en France à partir de matériaux de réemploi (autre opérateurs ici ou là) ou encore mettre en place un système de colis réutilisables en interne qui demande certes plus d’investissement en amont mais permet aussi de gérer toute la chaîne de production jusqu’à l’envoi, d’avoir un emballage qui correspond parfaitement au produit et même pourquoi pas d’intégrer de l’emploi en insertion dans le processus.
- Je peux enfin mettre en place l’une des solutions précédentes en commençant par une expérimentation sur l’eshop avec le système de livraison classique et une autre, plus chère, intégrant une consigne débitée dès l’achat ou en différée quelques mois après selon qu’elle porte uniquement sur les colis et/ou aussi sur les contenants et selon la flotte de colis et/ou contenants disponibles pour permettre le roulement.
À partir de 840 litres de déchets par établissement et par semaine (de déchets considérés comme ménagers et assimilés soit l’équivalent des poubelles grise, de tri et de verre), les déchets de votre commerce ne sont plus pris en charge par la collecte de la Métropole et c’est à vous de sélectionner et payer leurs collectes via des prestataires en respectant la loi du tri de 7 flux des déchets. Vous pouvez vous référer à la plaquette de la Métropole destinée aux professionnel·les ici ainsi que la rubrique du site sur le tri des déchets.
Désormais, les professionnel·les ont l’obligation de trier 7 types de déchets (papier/carton, métal, plastique, verre et bois, fraction minérale et plâtre) dans des poubelles dédiées. C’est donc à vous de rechercher les prestataires et les filières de tri qui sont en capacité de gérer chacun de vos déchets.
Aux yeux de la loi, celui qui produit un déchet doit s’assurer de son traitement.
/!\ Les déchets alimentaires sont des bio-déchets qui peuvent se décomposer. Ils doivent faire l’objet d’un tri à part comme ceux du tri 7 flux.
En préambule, un rappel : ce logo « Le point vert » ne veut pas dire que le déchet est recyclable. Il signale que l’entreprise paye une contribution à l’éco-organisme* spécialisé dans les emballages, souvent CITEO (anciennement Eco-Emballages).
Cet autre logo que vous croisez souvent aussi, « le ruban de Möbius », signifie que le produit est potentiellement recyclable mais, rien ne garantit que les centres de tri auront l’équipement pour le faire.
Chaque déchet étant spécifique, il existe des opérateur·ices propres à chacun et vous pouvez mutualiser leurs collectes et les investissements liés avec les commerces voisins.
/!\ Depuis le 1er janvier 2022, il est interdit de détruire les invendus non-alimentaires neufs (textile, équipement électrique et électronique, livre, hygiène et puériculture en 2022.
- Les invendus (alimentaires et textiles) :
Vous pouvez vendre à prix réduit ceux de la veille et donner les denrées, ayant respecté la chaîne du froid, en diffusant une annonce sur vos réseaux ce qui, en plus, fera découvrir votre commerce à de nouveaux·elles client·es.
Sinon, de nombreuses associations existent sur le territoire pour éviter le gaspillage alimentaire, floral ou vestimentaire.
Vous pouvez par exemple contacter le Chaînon Manquantou encore la Banque Alimentaire et les Restos du Cœur et pour sensibiliser votre clientèle sur ces enjeux vous pouvez proposer un stand de Récup’ et Gamelles.
Si vos stocks sont trop importants et quotidiens, vous pouvez aussi vous tourner vers des entreprises de collectes journalières via TooGoodToGo (également pour les fleurs) ou Phenix.
Pour les vêtements les bornes Relais sont à disposition sur tout le territoire, ainsi que les donneries ou les associations comme Emmaüs , le Secours Populaire ou Notre Dame des Sans Abris qui prennent également les meubles et le petit électroménager.
- Les bio-déchets (restes alimentaires qui ne peuvent être consommés) :
Vous pouvez contacter Eisenia, les Alchimistes, Ouicompost ou Mon Petit Composteur.
- Pour l’équivalent de la poubelle de tri (carton, papier, plastique, métal)
Il y a notamment des prestataires de collecte comme La cocotte à papiers toutefois le mieux reste toujours de réduire ces déchets à la source pour éviter qu’ils soient jetés et qu’ils nécessitent de l’énergie et de nouvelles ressources pour être transformés.
Pour ce faire, vous pouvez sensibiliser votre clientèle grâce à un affichage avec un message du type « Ici, nous distribuons 200 sacs jetables par jour, aidez-nous à en réduire le nombre ! » ou d’une affiche présentant le prix des emballages, les chiffres-clefs sur la consommation d’emballages en France fournis par Mon Commerce Zéro Déchet, ou le coût réel des emballages pour vous.
Vous pouvez aussi inciter vos client·es à revenir avec vos bocaux via une consigne, une carte de fidélité récompensant les client·es engagé·es dans la réduction des déchets ou une ristourne en caisse pour chaque déchet évité (souvent entre 0.10 et 0.50 centimes correspondant aux prix des emballages évités).
Vous pouvez aussi réduire votre production de déchets en réduisant la publicité papier ou numérique (les flyers représentent 13,6 kilos de la poubelle par an et par habitant en France et les boîtes mails utilisent des data centers très énergivores pour stocker les données), contactez votre prestataire de diffusion pour faire respecter le stop-pub afin d’éviter une une amende prévue pour les contraventions de la 5e classe (1 500€ puis 3 000€ en cas de récidive) comme le stipule la loi Anti-Gaspillage et Économe Circulaire (AGEC) et collez un stop pub sur votre boîte aux lettres.
Si vous voulez choisir une solution plus durable et produite en Aura pour remplacer les couverts en plastique et/ou en bois (rarement réutilisés et produits lointainement), vous pouvez opter pour les couverts en drêche de bière de Reus’eat. Et pour les gobelets jetables et les tasses à emporter, il existe Billie Cup qui propose des contenants consignés adaptés à chaque type de boissons.
Pour les bocaux et les emballages, les restaurateur·ices et les traiteurs se tourner vers Dabba qui propose un service local clef en main de location, nettoyage (en option) et redistribution de boîtes alimentaires consignées.
Pour les pizzas, tartes, quiches, des nouvelles solutions opérationnelles tout droit venues de Belgique vient de sortir avec Bwat, mais aussi en Allemagne avec Pizzycle et pour les gâteaux c’est Bentogato.
- Pour le verre :
Ce flux est d’ordinaire moindre puisque la plupart du temps, il est emporté par la clientèle. Seuls les restaurants et bars en produisent beaucoup mais ils sont en majorité consignés.
Cependant, si vous voulez réduire ce flux, vous pouvez laisser un endroit pour déposer les contenants propres permettant aux client·es d’avoir une alternative aux emballages jetables sur place, cela est gratuit et facile à mettre en place.
Vous pouvez aussi passer à la consigne directe des producteur·ices aux consommateur·rices pour les boissons avec Rebooteille.
- Les huiles de friture et le marc de café :
Sous certaines conditions, le marc de café peut être mis au compost sinon vous pouvez faire appel à Écovalim.
- Pour les cheveux :
Vous pouvez proposer à votre clientèle de faire don de leurs cheveux afin de réaliser des perruques pour les personnes atteintes de cancer via Solidhair ou Fakehairdontcare ou mettre à disposition les cheveux pour la recherche médicale, la dépollution des eaux et l’agriculture via Capillum.
- L’électroménager professionnel :
Vous pouvez contacter Envie Rhône qui se charge de la collecte, la réparation et la revente du matériel. N’hésitez pas à y faire un tour pour vous équiper en seconde main et sous garantie!
Ainsi que Satisfix qui vient réparer sur place en cas de pépin.
- Les déchets de bureautique :
Vous pouvez contacter Elise et être accompagné par Mouvement de Palier pour sensibiliser vos équipes à la réduction par des gestes du quotidien.
Pour en savoir plus :
Vous pouvez vous inscrire à l’info-lettre des professionnels en nous écrivant (mczd@zerodechetlyon.org) et vous inscrire pour visiter des centres de tri ici.