Expérimentation de Vaisselle lavable sur le festival Entre Rhône et Saône : une réussite à la sauce zéro déchet

Nous vous en parlions dans un article du mois précédent, le Plan Zéro Plastique de la Métropole de Lyon s’est mis en action en cette fin de mois de juin. C’est à l’occasion de la 4ème édition du Festival Entre Rhône et Saône (FERES) que les grand·es lyonnais·es ont découvert l’expérimentation.

Ce rendez-vous annuel a pour ambition de célébrer ses emblématiques fleuves : le Rhône et la Saône, tout en sensibilisant à leur préservation. Cette année, l’évènement s’est tenu du 27 au 29 juin et a séduit près de 35 000 visiteur·euses.

Ses activités familiales et populaires (spectacles en scène ouverte, banquet partagé, ateliers créatifs, village de stands associatifs…) se sont étalées des berges de la Guillotière à Confluence sous un soleil estival.

C’est dans ce cadre que le Grand Lyon a expérimenté la mise à disposition de  vaisselle lavable et fontaines mobiles « Cubdo » qui s’inscrit dans le 2ème enjeu du plan 0 plastique « Développer le réemploi sur les sites et espace publics de la Métropole ». Elle vient traduire l’objectif n°3 de ce plan qui vise à “Rendre obligatoire la vaisselle réemployable dans les événements organisés sur l’espace public”.

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Adoption du nouveau Programme Local de Prévention des Déchets Ménagers et Assimilés : on dresse le bilan

La Métropole de Lyon a adopté ce 23 Juin 2025 son nouveau Programme Local de Prévention des Déchets Ménagers et Assimilés (PLPDMA) pour les années 2025 à 2030Le précédent document, démarré en 2019, s’est achevé en 2024.

Pour rappel, ce document de planification obligatoire doit être rédigé par les collectivités territoriales qui assurent la collecte des déchets ménagers, dans l’objectif de coordonner les instances publiques et privées dans l’organisation de la prévention et la gestion des déchets ménagers et assimilés sur un territoire.

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PFAS : Comment lutter contre la plus grande pollution du monde ?

Développées par les industriels à partir des années 1950, les per- et polyfluoroalkylées, plus connus sous le nom de PFAS, constituent une famille de plus de 4000 des substances chimiques à la chaîne de molécules très stables donc résistantes. Ces propriétés représentent une aubaine pour les industriels mais signifient également que les molécules ne se dégradent pas, ni dans l’environnement ni dans notre corps. Pire, ils s’accumulent. C’est ce qui leur a valu le nom de « polluants éternels ».

Aujourd’hui, les PFAS sont à l’origine de la pollution la plus importante de l’humanité, notamment parce qu’elle est très diffuse et difficilement réversible.

Réputés pour leurs propriétés anti-feu, imperméabilisantes et antiadhésives, on les retrouve les PFAS dans tous les objets du quotidien : protections incendies, imperméables, farts de ski, maquillage waterproof, emballages alimentaires, ustensiles de cuisine, vêtements, etc.

Les PFAS menacent l’environnement mais aussi notre santé. Certains PFAS sont avérés cancérigènes. D’autres sont suspectés d’être, entre autre, la cause de maladies thyroïdiennes, de troubles de la fertilité, d’endométriose. En France, le député du Rhône Cyrille Isaac-Sibille, en janvier 2024, soulignait que “d’après les experts scientifiques, les PFAS sont associés à des risques chroniques”.

Toute la population est exposée à ces risques. En effet, une étude récente a trouvé que des inuit de l’est du Groenland avaient dans le sang des taux de PFAS 13 fois supérieurs au seuil de risque. Pour connaître l’état de la contamination au niveau européen, consultez la carte interactive disponible ici.

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🎄 Comment organiser des fêtes de fin d’année responsables ?

Chaque année au moment des fêtes, notre production de déchets augmente de 12%.

Pourquoi ?

La décoration :
🎄 Le traditionnel sapin de noël et ses célèbres décorations habillent nos intérieur. Chaque année, ce sont plus de 6 millions de sapins abattus chaque année.
🌟Les illuminations de noël représentent également une grosse consommation : 75 millions de kWh ce qui représente environ la consommation annuelle de 16 300 foyers. Ces illuminations sont notamment problématiques pour les animaux qui sont perturbés par les lumières nocturnes et les couleurs.

🎁 Les cadeaux :
Que serait Noël sans cadeaux ? On en veut toujours plus, toujours plus gros et pour tout le monde ! 1 cadeau sur 3 serait acheté neuf sans jamais être utilisé… sans parler des emballages cadeaux qui ont une durée de vie moyenne de quelques secondes seulement. C’est 20 000 tonnes de papiers cadeaux qui sont utilisées chaque année pendant la période de noël.


🥧 Le gaspillage alimentaire :
Le gaspillage alimentaire est l’un des déchets les plus fréquent à cette période. 40% des aliments finiraient à la poubelle durant les repas de fin d’année. Selon un sondage Ipsos publié en 2017, 28% des Français reconnaissent qu’ils gâchent de la nourriture durant la période des fêtes, notamment les légumes pour 58% des cas, la viande pour 43% et les desserts pour 41% des personnes interrogées.

👉 Et si cette année, les fêtes de fin d’année étaient zéro déchet ? Retrouvez-toutes nos alternatives dans le catalogue 2024 !

Affichage environnemental sur le textile : véritable avancée ou greenwashing ?

L’affichage environnemental du textile, prévu pour l’automne 2024, permettra d’évaluer l’impact des vêtements sur l’ensemble de leur cycle de vie. Cette initiative, inscrite dans la loi AGEC et répondant aux recommandations de la Convention Citoyenne pour le Climat ainsi qu’à la loi Climat et Résilience, marque un premier pas historique pour lutter contre la surproduction textile et la “fast fashion”.

Adopté par les députés, cet affichage sera compatible avec la méthode « Product Environmental Footprint » (PEF) de la Commission Européenne. Il répond à une réelle demande des citoyen·nes : 74% des Français aimeraient avoir plus d’informations sur l’impact environnemental et sociétal des produits qu’ils achètent (14ème baromètre de la consommation responsable Greenflex et ADEME – 2021).

L’affichage environnemental sera mis en place de manière volontaire pour les produits textiles et alimentaires en 2024 avant de devenir obligatoire en 2025. Progressivement, cette mesure s’étendra à d’autres catégories de produits telles que l’électronique, les cosmétiques et les articles d’ameublement.

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