Les bioplastiques : pas si fantastiques !


Gobelet fait de bioplastique dit biodégradable

Depuis le début des années 1950, le plastique fait partie intégrante de nos vies. Il est utilisé dans la plupart des objets de notre quotidien au point de mettre en danger les écosystèmes et notre santé. Cette prise de conscience des consommateur·rices, ajoutée aux contraintes législatives grandissantes poussent les industriels à trouver des alternatives aux plastiques traditionnels pétro-sourcés. Depuis une quinzaine d’années, de nouveaux types d’emballages « innovants » envahissent nos supermarchés et lieux de restauration remplaçant progressivement nos emballages : les bioplastiques. Ils auraient tous les avantages des plastiques pétro-sourcés sans ses impacts nocifs sur l’environnement.

Cela fait rêver mais est-ce vraiment le cas?

Les bioplastiques sont-ils une solution d’avenir ou un effet marketing dit« greenwashing » pour perpétuer une société de consommation du tout jetable?

Bioplastiques, de quoi parle-t-on exactement?

Ils sont apparus au XIXème siècle comme des matériaux de choix pour fabriquer bon nombre d’objets de la vie courante avant d’être détrônés par les plastiques issus de la pétrochimie, aux coûts de production beaucoup plus bas. Ne représentant que 1% de la production totale de plastique, les bioplastiques connaissent actuellement une forte croissance entraînée par les préoccupations environnementales. Cependant, aucune définition normée n’existe à ce jour et c’est bien tout le problème. Le terme « bioplastique » est un terme général qui peut porter à confusion puisqu’il peut caractériser des matériaux ayant une composition et des propriétés différentes. On distingue communément deux types de bioplastiques: les plastiques biosourcés et les plastiques biodégradables

  • Les plastiques biosourcés sont fabriqués à partir de matières végétales aussi appelée biomasse, considérée comme une ressource renouvelable à l’opposé du pétrole. Le préfixe « bio » fait alors référence à l’origine de cette composition du plastique mais n’implique en rien qu’il soit issu de l’agriculture biologique. 
  • Les plastiques biodégradables dits « compostables » sont quand à eux censés pouvoir se décomposer sous l’action de micro-organismes (bactéries, champignons…) dans des conditions spécifiques contrôlées (chaleur, humidité…). Le préfixe « bio » fait ici référence aux propriétés de fin de vie du plastique et non à sa composition. 
  • Plus rares, les plastiques à la fois biosourcés et compostables.

La composition du plastique et ses propriétés de fin de vie ne dépendent pas l’une de l’autre. Les bioplastiques peuvent donc désigner à la fois des plastiques biosourcés qui ne sont pas biodégradables et des plastiques biodégradables qui ne sont pas biosourcés. Il est alors facile pour certains industriels de profiter de cette confusion pour séduire les consommateur·trices et commerçant·es soucieux·ses de réduire leur impact sur l’environnement. Il existe toutefois une troisième catégorie de plastiques qui fait l’objet de nombreuses recherches : les plastiques biosourcés et biodégradables.

Attention, les plastiques oxo-dégradables ou fragmentables ne sont pas des bioplastiques ! Ils ne sont ni biosourcés ni biodégradables. Ce sont des plastiques conventionnels issus de la pétrochimie qui contiennent un additif, généralement des sels métalliques, permettant d’accélérer leur fragmentation sous certaines conditions (lumière, chaleur, etc.). Majoritairement utilisés pour les sacs de courses, leurs producteur·trices ont revendiqué l’impact réduit qu’ils auraient sur l’environnement. Pourtant, ils génèrent une pollution microplastique réelle bien qu’invisible à l’œil nu, très mobile et tout aussi dangereuse pour les écosystèmes et notre santé puisque très facilement ingérables. Ce sont les raisons pour lesquelles certains plastiques à usage unique ont été interdits et que de nouvelles échéances arrivent grâce à la loi Anti-Gaspillage Economie Circulaire.

Les plastiques biosourcés et biodégradables – la combinaison gagnante ? 

Plastiques biosourcés – prudence sur l’impact environnemental

Quand on parle de plastique biosourcé, il est nécessaire de se pencher sur sa composition et son origine. Un plastique qualifié de « biosourcé » n’est pas forcément composé uniquement de résines d’origines naturelles : il peut être composé de plastique biosourcé à hauteur de 68 % (sachant que la teneur minimale en 2025 sera de 60%) et de plastique pétrolier de 32 %. . Dans tous les cas, cela ne garantit pas la biodégradabilité du déchet en fin de vie. En janvier 2020, la loi Anti-Gaspillage et Économie Circulaire (AGEC) fixe la teneur de matière biosourcée dans la composition des sacs plastiques à usage unique à 50% minimum.

La production et l’utilisation de plastiques biosourcés contribuent véritablement à réduire la consommation de ressources fossiles. Cependant il subsiste un lien indirect fort avec la pétrochimie, puisque la part des ressources dites « renouvelables » entrant dans leur composition provient de cultures agricoles industrielles, aux multiples impacts sur l’environnement et les hommes :

  • transports à l’international et machines fonctionnant au pétrole,
  • utilisation d’engrais, pesticides et fertilisants nocifs pour l’environnement et la santé humaine,
  • agriculture gourmande en eau,
  • déforestation,
  • dégradation de la qualité des sols,
  • conditions de travail obscures,
  • mobilisation de terres agricoles alors que la faim dans le monde tue chaque année plus de 9 millions de personnes dans le monde.

Plastiques biodégradables – attention au contre-sens

Comme leur nom l’indique, les plastiques biodégradables peuvent se dégrader. Attention, ce terme reste ambigu, ne dit rien sur la durée et les conditions de dégradation du plastique. La plupart des plastiques biodégradables se dégradent en effet dans des conditions bien spécifiques et dans un environnement contrôlé que seuls possèdent les composteurs industriels. Faut-il encore qu’ils soient collectés correctement, tandis qu’à l’heure actuelle il n’existe pas de poubelle de tri adapté aux bioplastiques. De même, s’ils sont mis dans des composteurs « maison », leur dégradation met plus d’un an et ce, par produit. A cela s’ajoute la notion de biosourcé qui n’est pas automatique lorsque le plastique est dit biodégradable et le raccourci récurent de biodégradabilité dans les sols et en milieu marin, qui perpétue la pollution plastique et les impacts sur la vie marine. Ils ne doivent donc en aucun cas être jetés dans la nature où les conditions de biodégradation ne sont pas réunies. Des chercheurs de l’université de Plymouth ont démontré que les sacs biodégradables étaient toujours fonctionnels après être restés dans le sol ou un milieu humide pendant plus de trois ans.

Un sac dit biodégradable récupéré après 3 ans immergé.
Crédit : University of Plymouth

Pour éviter cette confusion, la loi AGEC du 10 février 2020 a interdit l’utilisation de la mention « biodégradable » sur les produits et emballages. Il est alors plus pertinent de s’intéresser aux plastiques biodégradables qui sont compostables, notion plus précise et normée suivant qu’il soit industriel (NF EN 13432 : 2000) ou domestique (NF T 51-800 : 2015).

NF EN 13432 : 2000. et NF T 51-800 : 2015.
Crédit : Le géant de la fête

Le compostage est un procédé de transformation de matières fermentescibles en présence d’oxygène dans des conditions contrôlées permettant l’obtention d’une matière fertilisante, le compost. 

Le plastique en PLA, une matière d’avenir?

Catégorie de plastique 7 dit « autres » dont les PLA.
Crédit : lesfémininsbio

Le PLA (acide polylactique), polymère 100% biosourcé, biodégradable et compostable a vu sa demande exploser ces dernières années. Produit à partir de cultures de maïs ou canne à sucre, il est principalement utilisé pour la fabrication d’emballages alimentaires et de vaisselle jetable. Pouvant être perçu comme une solution magique par les consommateur·trices, les professionnel·les de la vente à emporter et les collectivités, ce bioplastique nécessite pourtant un mélange spécifique de bactéries, chaleur et humidité pour se biodégrader. Il doit donc être envoyé dans un centre de compostage industriel spécialisé. Or il n’en existe aucun en France à ce jour. Les industriels jouent ainsi sur ce quiproquo, d’un plastique compostable, qui ne l’est en vérité pas chez vous, mais seulement à l’échelle industrielle. Gare à ne pas gâcher votre composteur de quartier ou maison. Il n’est d’ailleurs pas non plus trié puisqu’il fait partie dans la classification des familles de plastiques à la catégorie 7 « autres ». Aujourd’hui, si vous achetez un gobelet en PLA sur la métropole de Lyon, il finira dans la poubelle « grise » d’ordures ménagères résiduelles (OMR) et sera incinéré. Même si une filière de collecte et de compostage industriel existait, le plastique type PLA contient essentiellement du carbone et non de l’azote.  Pour produire un compost de qualité, il est important d’avoir un bon rapport carbone/azote. Or les PLA ont tendance à rendre ce rapport trop élevé, rendant le processus lent, libérant peu de nutriments dans le sol et rejetant du dioxyde de carbone. Ce type de plastique n’améliore donc pas la qualité du compost et donc n’est pas d’un réel intérêt pour notre économie ou agriculture locale.

Les bioplastiques, des matériaux recyclables?

A ce jour, il n’existe pas de filière de recyclage dédiée aux bioplastiques. S’ils sont donc déposés par erreur dans les bacs jaunes de tris des emballages, ils feront partie des 34% annuels d’erreurs de tris sur notre territoire et seront incinérés avec les déchets issus des collectes de bacs « gris » des Ordures Ménagères Résiduelles (OMR).


Pour aller plus loin

Une tribune a été publiée sur Rue 89, où vous pouvez lire les conclusions de Zéro Déchet Lyon sur la pertinence de réduire de moitié la capacité des incinérateurs de la métropole.

La course est donc engagée pour développer des bioplastiques capables de réconcilier la planète avec le plastique. Certains industriels s’en saisissent pour envoyer de la poudre aux yeux des consommateur·trices en apposant les termes « biosourcé », « biodégradable », « compostable » sur les emballages leur permettant ainsi de se démarquer de la compétition. Pourtant, ces alternatives sont loin d’être une solution miracle et évitent surtout de remettre en question nos modes de consommation, réelles causes de la pollution plastique. 

Si la consommation de plastiques ne fait qu’augmenter et que les bioplastiques sont présentés comme la solution miracle , qu’en est-il dans notre métropole de Lyon ? Sommes-nous envahi·es par ces nouveaux plastiques ? Avons-nous des alternatives plus durables pour nous en passer ?


Des déchets invasifs

Tout le monde peut constater malheureusement chaque jour le grand nombre de déchets présents sur l’espace public et dans la nature. Et malgré les budgets conséquents mobilisés pour améliorer la propreté urbaine, de nombreux emballages se retrouvent très vite dans le Rhône, la Saône et autres rivières jusqu’aux mers et océans. La moitié de ces emballages sont issus de la vente à emporter et n’ont servi qu’une dizaine de minutes ou moins. A cela s’ajoute le retour en force du lobby du plastique lors de la crise sanitaire ayant fait revenir massivement des plastiques à usage unique. En jouant sur la confusion des termes et en verdissant les logos, les producteurs d’emballages bioplastiques risquent de provoquer l’inverse de l’effet recherché : un paradoxe de Jevons ou effet rebond, c’est-à-dire, retrouver davantage de déchets dans notre environnement en déculpabilisant leurs usages. Par ailleurs, la recherche de nouveaux matériaux devrait se concentrer sur des domaines où les emballages sont indispensables comme dans le secteur médical par exemple. Pour le reste il faut se détourner du jetable, d’autant qu’il existe de plus en plus de solutions alternatives.

Le plus simple pour réduire la consommation globale de plastiques est d’éviter en amont les emballages inutiles imposés par les industriels lors de nos achats, avec deux solutions directes : l’achat en vrac avec nos propres contenants et emballages réutilisables et l’utilisation des systèmes de consigne pour réemploi.

Tout en VRAC !

La plupart des emballages de nos produits du quotidien n’ont qu’une utilité marketing. Depuis quelques années de nombreux magasins spécialisés dans la vente en vrac se développent sur le territoire de la métropole et en France avec un peu moins de 1000 magasins de vente en vrac dont une vingtaine sur la métropole lyonnaise. Le vrac permet, en plus de réduire l’usage d’emballages à usage unique, de payer seulement pour la quantité nécessaire, pour tout type de produits: alimentaire, cosmétique, produits ménagers etc. Il permet donc aussi de faire des économies dans nos budgets en réduisant la part de gaspillage alimentaire. Dans ces magasins, les personnes et leurs propres contenants sont les bienvenus : la classique boîte en plastique réutilisable, le sac en tissus, l’ancienne boite de café, le bocal en verre tout juste terminé… Des balances sont généralement à disposition sur place pour annoter le poids de votre contenant, vous payer donc juste vos courses au poids et sans emballage jetable ! Certains commerces mettent aussi à dispositifs des bocaux propres ou sachets vides et propres si vous venez à l’improviste. Ces commerces peuvent être l’occasion de faire de nouvelles rencontres et de découvrir des produits de qualité et locaux.

Vous avez des difficultés à trouver un produit en particulier? Vous pouvez trouver les produits vendus en vrac proches de chez vous sur la plateforme Abracada’vrac.

La page d’accueil du moteur de recherche Abracada’vrac


C’est un outil collaboratif et associatif permettant de localiser vos produits sur la métropole lyonnaise et alentours. Il est même possible de les choisir en fonction de leur provenance, prix et label !
Attention la liste de magasins vrac est non exhaustive , le travail de référencement est en cours par les bénévoles.

La vente sans emballage ne se limite pas qu’aux commerces spécialisés dans le vrac. Les commerces proche de chez vous, acceptent aussi les contenants. Le projet Mon Commerçant Zéro Déchet (MCZD) de Zéro Déchet Lyon encourage depuis 2016 les citoyen·nes en les formant à référencer les commerces acceptant les contenants, et encourage les citoyen·nes à apporter leurs propres contenants non seulement pour leurs courses, mais aussi lors de leur prise de repas. La plupart des commerces sont d’ailleurs conciliants. Début 2022, ce sont pas moins de 500 commerces de tous types référencés investis dans la réduction des déchets.

Le Saviez-vous ?

La loi Anti-Gaspillage et Economie Circulaire (AGEC) impose depuis le 1er janvier 2020 à tous les commerces de vente au détail d’accepter les contenants des client·es s’ils sont propres et adaptés

Retrouvez la cartographie des commerces engagés MCZD
Solutions Zéro Déchet – La carte (gogocarto.fr)

La cartographie des commerces engagés et des solutions Zéro Déchet

La consigne pour réemploi face au tout-jetable

Il y a encore quelques années, les bouteilles de lait ou de jus de fruits étaient rapportées aux commerces ou devant leur porte, pour être ensuite ramassées, lavées, et de nouveau remplies, on parle de système de consigne pour réemploi. Ce système a malheureusement été abandonné progressivement par l’arrivée imposée et subie de l’usage unique et des plastiques.
Grâce aux sursauts citoyen·nes face aux urgences climatiques et sociales, la consigne pour réemploi renaît progressivement sur les territoires français depuis quelques années et commence même à se réinventer face à nos nouvelles pratiques sociétales. Il est important de préciser qu’un contenant réemployé sera toujours moins consommateur de ressources qu’un emballage à usage unique même s’il est lavé. En effet, tout objet nécessite l’utilisation d’énormément de ressources naturelles tout au long de son cycle de vie (on parle de déchets cachés) : pour sa production (la plus grosse part), ses acheminements, son utilisation et sa destruction. Si l’on réutilise un objet plusieurs fois plutôt que de produire son équivalent jetable à chaque besoin, une dose non négligeable de ressources est alors épargnée. Sur le long terme, les commerces sont gagnants en coûts aussi, voir à dépense égale avec certains emballages jetables. Le réseau Dabba a permis l’évitement de 57 000 emballages à usages uniques, un nombre non négligeable qui pourrait très vite augmenter.

Sur la métropole de Lyon et la région Auvergne-Rhône-Alpes, plusieurs solutions de consignes pour réemploi se développent, avec pour nouveautés, des systèmes de plats consignés pour la vente-à-emporter ! De quoi faire de l’ombre aux emballages bioplastiques à usage unique ! Ces systèmes sont soit gérés par les commerces eux-même, soit assurés par des structures assurant ce service à la carte. Au choix : collecte, lavage, redistribution de façon à s’adapter aux besoins, aux espaces et matériels disponibles des commerces. Pour les plats à emporter notamment, l’association Dabba et son antenne Dabba Lyon s’activent pour déployer cette solution depuis juin 2020. Actuellement 27 commerces partenaires à Lyon utilisent leurs boîtes en verre consignées.

D’autres commerces font le choix de gérer directement leurs propres contenants réutilisables. Nous pouvons citer notamment le traiteur militant Fenotte installé au 32 quai d’Arloing à Lyon 9 depuis 2 ans. Fenotte utilise de magnifiques petits bocaux en verre pour servir ses produits locaux et/ou issus de l’agriculture biologique.

Les bocaux de Fenotte – crédit : Fenotte

En plus de réduire le gaspillage de nos ressources naturelles et nos déchets, le développement de la vente en vrac et de la consigne pour réemploi insufflent une dynamique entreprenariale locale, circulaire et solidaire, pourvoyeuse de centaines d’emplois locaux non délocalisables sur notre territoire.

Autre structure du réemploi :

Rebooteille * qui assure la collecte des bouteilles utilisées pour être lavées dans une unité de lavage à Valence au nom de « Ma bouteille s’appelle revient » et redistribuées aux producteurs (jus de fruit, vin, bière).

Une partie de l’équipe Rebooteille et de leurs bouteilles consignées – Crédit : Rebooteille

Sources :

Brut, « Les sacs biodégradables ne le seraient pas vraiment », brut.media.fr, 13 mai 2019, Web
COLLET Philippe, « L’Europe consulte sur les plastiques biosourcés, biodégradables et compostables », actu-environnement.com, 1er octobre 2021, Web.
DE BRUYN Renaud, « Les bioplastiques sont-ils vraiment écologiques ? », ecoconso.be, 13 juin 2019, Web

Euronews, « Les bioplastiques sont-ils réellement verts ? », youtube.com, 19 février 2021, Vidéo

European Commission, « Biodegradable plastics: testing can help inform most appropriate end-of-life options, but also reveals environmental concerns », ec.europa.eu, 30 mai 2019, Web

FOURNIER Clément, « Comment gérer l’impact environnemental des emballages », youmatter.world, 9 novembre 2021, Podcast
France 24, « Le biodégradable, une fausse promesse ? », youtube.com, 6 septembre 2019, Vidéo
FRANKEN Tunui et Mr Mondialisation, « Le mythe du bioplastique : dernier piège du capitalisme vert », mrmondialisation.org, 15 juin 2020, Web

« Interdiction du plastique à usage unique : quels produits sont concernés ? », economie.gouv.fr, 21 octobre 2021, Web

M. & Mme Recyclage, « Le mensonge bioplastique – #Greenwashing », youtube.com, 4 mai 2019. Vidéo
MERCIER Alexia, « Les bioplastiques », bicursiosite.com, 6 mars 2019, Web

Radio Télévision Suisse, « L’impossible recyclage du bioplastique », youtube.com, avril 2021, Vidéo
Sphère et Kaneka, « Les bioplastiques biodégradables et compostables », emballagesmagazine.com, juillet 2019, Web
Zéro Waste France. « Bioplastiques, compostables, biosourcés : on fait le point ! », zerowastefrance.org, 3 juillet 2020, Web

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